LA FLEUR ET LE FUSIL

Dans les années 1890, Félix de Kertailly, fils d’une famille morbihannaise de la moyenne bourgeoisie, s’engage dans l’armée après à la ruine de ses parents.
Il atteint à trente ans le grade de capitaine d’artillerie et se marie à la fille d’un professeur de dessin, Marie.
Tout en exerçant son métier d’officier, il entreprend des études de médecine.
Le ménage vit très modestement, à Rennes puis à Toulon, et a quatre enfants.
Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, Félix part pour le front. Les enfants et Marie vivent tant bien que mal en l’absence du père.
À son retour à la fin de la Grande Guerre, Félix prend sa retraite d’officier et s’installe à Pont-Croix comme médecin généraliste, avec sa famille.
Les deux filles aînées et le fils quittent le nid. La benjamine, Sadi, est une forte tête.
Elle finit par épouser un lieutenant d’infanterie, Charles Lesseyre, fils d’un médecin de Quimper.
Les deux familles se rapprochent. Puis vient la Seconde Guerre mondiale.
Tandis que les Lesseyre et les Kertailly tentent de survivre vaille que vaille à Quimper sous l’Occupation, Charles Lesseyre va combattre pendant la Blitzkrieg, être prisonnier dans un Oflag de Poméranie, puis s’évader jusqu’à Odessa et enfin recouvrer sa liberté.
Sadi jouera un rôle prépondérant dans cette libération. De retour à Quimper, après deux mois de congé seulement, Charles est affecté à la Légion Étrangère en Tunisie, puis en Indochine.
Et puis, l’Algérie. Sadi fera tout pour rester auprès de son mari, bravant les difficultés et les interdictions. C’est elle qui racontera, bien des années plus tard, cette histoire à ses petits-enfants.

L’auteur s’est appuyée sur de nombreux documents relatant des faits et événements authentiques : journaux de marche écrits durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, mémoires écrites ou dictées, récits de guerre, articles de presse…