MANOIRS DE SCAËR du XIIIe au XIXe siècle

Le constat est toutefois pessimiste : moins dʼun quart de ces bâtisses subsiste, si lʼon intègre dans le lot des vestiges, qui ne manqueront pas de disparaître dans les prochaines décennies. Toutes ces entités, disparues comprises, sont évoquées par lʼintermédiaire de textes qui proviennent de sources aussi multiples que variées.

Leur histoire est avant tout celle des familles qui les ont détenus et à quelques occasions, les ont habités.
Ce « à quelques occasions » résume en fait une partie du drame. Un désintérêt progressif, non de la terre et de ses revenus mais du bâti, qui va conduire la presque totalité de ces propriétés à être affermées. No-veau statut soit, mais parfois sous des conditions restrictives telles que la moindre amélioration du bâti existant est prohibée.