Ce livre est une promenade en Bretagne, des années 1950 aux années 2020. Cette Bretagne porte en elle toutes les rides de toutes les terres, tous les accents de toutes les langues, toutes les lueurs de tous les sourires humains.
Ces écrits de Bretagne, rassemblés en Miscellanées, textes divers sans relation forcément directe entre eux, évoquent en grande partie le Finistère Sud, ses paysages, ses variations de lumière, ses senteurs, ses gens de la terre, de la mer...
Fabien Ribéry est à l'initiative de ce projet. Après Brest, c'est Byzance, qui réunissait 5 photographes autour de la ville de Brest, Fabien Ribéry a souhaité prolonger le plaisir, en demandant à des écrivains de se prêter au jeu.
Cette œuvre se compose de trois parties distinctes, mais qui finissent par faire un tout, poétique et cohérent, présentant l'ensemble de nos recherches et de nos travaux ouessantins, notre évolution commune, tant sur le plan de l'écriture que sur l'union avec l'île.
Chacune de ces saynètes s’amuse des codes du théâtre et joue des mécanismes qui lui sont propres : s’imaginer un décor sur un plateau vide, mourir sur scène, ressusciter, inventer tel accessoire quand la situation le demande, jouer de l’invisible, prendre le public à partie, ne pas voir plus loin que le quatrième mur...
Portrait de femmes, souvenirs de famille et balades en bord de mer composent ici un hommage pudique aux Trinitaines du siècle passé.
Installez-vous au coin du feu et profitez d’une douce veillée en compagnie d’Angèle Jacq. Contes et légendes que sa grand-mère lui contait, souvenirs d’enfance, poèmes d’aujourd’hui, l’auteur nous emporte dans son monde de partage et de transmission. Illustré de nombreuses peintures de Lucien Pouëdras.
Depuis que son oncle a dévoré une partie de l'enfant qu'elle était, Elize tente de construire la part manquante. Ce long poème raconte comment la vie continue même avec le poison dans le corps, comment la vie boucle quand enfant on a été ... juste à moitié dévorée . A jamais recoudre la blessure A jamais le poison dans le corps. Elle partage ici combien...
Matthieu Dorval est un artiste qui vit sur les rives de la baie de Douarnenez à la pointe de la Bretagne, là où les vagues explosent et les tempêtes mugissent. Un beau matin de fin d’été, il a pris son sac de pérégrin et s’en est allé loin, bien loin. À pied par les sentiers. Il a pris ses pinceaux et pour la première fois la plume. Il s’agissait bien de...
Non contents d’aimer leur ville telle qu’elle est, les Brestois sont étreints par un sentiment plus extravagant encore: ça commence à les démanger de la faire aimer, de reconnaître publiquement qu’elle est aimable. Ce ne sont pas des mots qui montent aux lèvres comme la stout tirée en trois fois, au Tara Inn, coule dans l’autre sens....
Ces textes rassemblés en miscellanées, en choses mêlées, restituent les petits bonheurs du quotidien en terre bretonne et des émotions multiples au jour le jour.
Ce recueil d’illustrations et de nouvelles graphiques réunit pas moins de 42 auteurs et autrices autour d’un thème qui fait société.
Cʼest un monde plein de tendresse que celui dʼun Ehpad où sʼinterrogent les mémoires, souvent confuses, parfois naufragées, qui, hier encore, étaient celles de femmes fées, de naïades, dʼhommes rois, de seigneurs des elfes, que les personnels soignants, les animateurs, les bénévoles, qui désormais les accompagnent au quotidien, nʼont de cesse dʼassister,...
Textes choisis et arrangés par Louis Guilloux et Yannick Pelletier ; lus par Louis Guilloux.
Dans la tête d’Ivan est le portrait littéraire d’Ivan Lendl en antihéros tragique et historique. Une contre histoire. Un récit qui montre les mensonges et les choix de l’Histoire. Ivan est aussi un petit essieu de la Guerre Froide. Pour ça et pour tant d’autres choses, Ivan a été mal aimé. Injustement, sûrement.
Sous les traits d'un voyageur de fiction, une trentaine d’auteur(e)s, membres de l’AEB, ont prêté leur plume exercée à un Tro Breizh inédit. Tel un journal de bord et suivant un itinéraire qui rayonne sur les 5 départements bretons, chaque écrivain a ouvert les portes de son territoire pour une journée.
Des fragments, impressions et sensations maritimes issues du vécu de l’auteur et de ses voyages. Ces fragments en prose forment finalement un journal de bord. Illustré par Charlotte Le Saux
Louis Bertholom publie ici son livre le plus émouvant. « La mort est l’évènement le plus incroyable de la vie », mais aussi le passage le plus marquant pour lequel la cérémonie d’adieu est un rituel nécessaire afin de pouvoir faire son deuil.
Les Ombres du Porhoët propose une anthologie de la littérature française à travers la généalogie d'une famille bretonne. Cette symphonie de portraits de laboureurs, de bûcherons, de meuniers, de filandières... donne à entendre la musique de la langue que parlaient ces voisins de la forêt de Lanouée entre les années 1500 et 2000.
Se laisser bercer aux accents du breton, fleurant bon le terroir. Un rêve ! Se prendre au jeu de son équivalent français radiophonique. Une ambition ! S'abandonner aux histoires contées du quotidien, une aspiration ! Michel Priziac, passeur de mémoire et observateur attentif de son époque, aime porte des coups d'œil sur des moments ou des situations...
les lecteurs d'Armen, Du Guet, de Fort-Cigogne ne s'étonneront pas de retrouver ici l'attention fervente portée au paysage, la présence constante de la mer et des rythmes qu'elle impose qui sont la marque de Jean-Pierre Abraham. Mais ils s'étonneront peut-être d'apprendre qu'il a écrit Le Vent en 1955 : il avait dix-neuf ans.
Il faisait le même temps lorsque j'ai vu Armen pour la première fois. La mer était grise, comme toujours lorsqu'on navigue sur un bateau de guerre. J'ai cru reconnaître cet endroit. J'ai souhaité vivre dans ce phare. C'était la meilleure façon pour ne plus le voir. Quand j'ai posé le pied, la première fois, sur ce débarcadère-jouet, je me suis cru chez moi.
"Me zo gañnet é kreiz er mor" (Je suis né au milieu de la mer)... Il y a quelque chose de fascinant à constater que le poète breton Jean-Pierre Calloc'h (1888-1917), originaire de l'île de Groix, tué par u n éclat d'obus lors de la Grande Guerre, a survécu dans la mémoire populaire grâce à ces quelques mots de l'une des pièces de son recueil posthume "Ar...
On aura compris, à travers la lecture augmentée de l'œuvre de Xavier Grall, que sa première préoccupation fut bien la confrontation à la profondeur poétique du monde, à la profondeur spirituelle du monde dans la poésie, et à l'approfondissement de la valeur émotionnelle des gens, de ces humains qui reçoivent, comme un feu divin, l'interrogation...